Les Français sont des champions incontestés de l’épargne, mais épargnent-ils bien ? Leurs produits préférés sont les livrets ou bien les assurances vie en particulier. Grâce aux différentes astuces pour épargner, les Français arrivent à mettre de côté en moyenne 276 euros par mois. Toutefois, la chute libre de leurs rendements depuis plusieurs années représente un problème majeur. Ensuite, les épargnants recherchent de plus en plus de transparence, rarement offerte par ces produits. Peu ont connaissance de l’existence même de l’investissement responsable, qui orienté vers l’avenir, permet d’offrir un rendement intéressant tout en participant à la construction d’une économie plus durable.
Épargne sur mesure
La planification d’une épargne sur mesure doit se baser sur la singularité du client. Des critères tels que l'âge et les besoins/priorités de ce dernier seront primordiaux afin de d’individualiser/personnaliser une épargne. En effet, bien qu’on ne puisse considérer un âge minimum requis pour investir, un quarantenaire avec deux enfants pourra avoir tendance à prioriser l'éventuelle transmission d’un patrimoine. En outre, les besoins d’une personne de 30 ans seront peut-être davantage orientés vers un investissement immobilier. Malgré ces pluralités, on retrouvera un intérêt commun pour ce qui est de la retraite, investissement qui s'adresse à une plus grande partie de la population.
Performance et risque
Tout investissement sera accompagné d’un risque, c’est l’immuable similitude de ces actions. Variant toutefois selon la volatilité du fond (généralement mesurée sur les cinq dernières années), la hauteur de celle-ci déterminera l’importance de l'éventuel gain. Par conséquent, une volatilité élevée signifie une plus haute possibilité de gain, mais augmentant aussi le risque de perte.
Le rendement quant à lui, deuxième paramètre crucial d’un investissement, varie en fonction du type de placement.
Tout d’abord Le livret A, grand classique de l'épargne/investissement français. Sa popularité peut être expliquée par la disponibilité dont dispose ce support, puisque les fonds investis sont récupérables à tout moment et sans préavis. En outre, son attractivité est renforcée par la totale défiscalisation dont il bénéficie. Enfin, il offre une garantie des dépôts protégeant ainsi les économies de l'épargnant.
Pourtant, le livret A a fait l’objet de nombreuses critiques au cours des quinze dernières années. Tout d’abord, l'absence de couverture offerte vis à vis de l’inflation. Effectivement, en considérant un taux d’inflation de 1.1% (INSEE, 2019), ce livret, rémunéré à 0.5% en 2020, ne permet donc pas aux épargnants de conserver leur pouvoir d’achat durablement. De ce fait le livret A n’est plus un placement idéal pour une épargne.
Le rendement des contrats d’assurance vie en fonds euros est bien supérieur à ce que proposent les livrets bancaires. Toutefois, bien qu’il s'élève à 1,85% en 2019, on observe un déclin des performances, due à un environnement des taux d’intérêt bas.
Autre investissement favorisé par les français, l’immobilier bénéficie d’un avantage unique par rapport à d'autres placements; la possibilité de se financer à crédit. Il s’agit toutefois d'être méticuleux dans son choix. En effet, si Paris bénéficie d’un rendement annualisé à 5,17% (sur 10 ans), les prix du marché immobilier de Marseille, Lyon, Nice et Toulouse sont moins intéressants (entre -1,38% et +1,79%). Par ailleurs, il faut également prendre en considération les frais additionnels (notaires), taxes, ainsi que l'absence de liquidité associée à l’investissement immobilier, facteurs parfois dissuasifs.
Semblant aujourd’hui bénéficier d’une popularité grandissante, investir via l'assurance-vie unité de compte paraît être la solution la plus judicieuse pour un épargnant.
Une première explication à cela se trouve bien évidemment dans la rentabilité que l'assurance vie unité de compte peut représenter. En effet, il est estimé que, sur le long terme, la rentabilité financière des actifs boursiers surpasserait celle d’un investissement immobilier (bien que les fluctuations ne soient pas les mêmes). Ainsi l'assurance vie unité de compte permet une réelle rémunération de son capital.
D’autant plus lorsque l’on considère les avantages fiscaux en découlant. De fait, en ce qui concerne l’avantage du contrat d'assurance vie, seuls les intérêts sont imposés, en fonction de leur hauteur et selon si le retrait est effectué pendant les 8 premières années du contrat, ou non. Ainsi, il est possible de choisir entre une taxation dite au prélèvement forfaitaire unique (PFU), égale à 12.8% (durée de détention du contrat inférieure à 8 ans ou part des “encours nets” supérieurs à 150.000 euros) ou 7.5 % (durée de détention du contrat supérieure à 8 ans pour une part des “encours nets” inférieurs à 150.000 euros), et l’intégration à l’impôt sur le revenu (IR). Toutefois, on notera que des prélèvements sociaux de 17,2% sont appliqués et ce, peu importe l’option fiscale choisie.
D’autre part, les plus-values réalisées sont soumises à un impôt. Dans le cas où un actif financier (ou bien physique) aurait bénéficié d’une augmentation de valeur entre la date de son acquisition et la date de sa cession, la plus-value est considérée comme effective et ainsi soumise à la fiscalité. Celle-ci a évoluée en 2018, de part l’instauration du prélèvement forfaitaire unique (ou flat tax), s'élevant à 30% (12,8% au titre de l’impôt et 17,2% au titre des prélèvements sociaux) et s’appliquant aux plus-values sur actions (c’est-à-dire les gains issus de l’achat/revente de titres). Néanmoins, le contribuable peut choisir de rester taxé selon le régime du barème (taxé selon sa tranche marginale d’imposition (0%, 14%, 30%...)).
Subséquemment, la nature liquide de la plupart des marchés boursiers permet une certaine flexibilité. C'est-à-dire qu’il est possible de récupérer rapidement les fonds investis, contrairement à un placement à fond bloqué sur plusieurs années. Conséquemment, il est également possible d'adapter ses placements en fonction de l'actualité, la santé financière d'un secteur ou tout simplement de ses besoins, ce qui représente un avantage non négligeable.
Ce dernier point rejoint celui de la diversification, qui permet à l’investisseur de se couvrir de la chute d'un autre secteur, ou tout simplement de trouver le ou les placements lui convenant le plus.
Où/comment investir?
Parallèlement les revenus générés par un placement différent majoritairement selon sa durée. Ainsi on distingue les investissements dis à court terme, lorsque la durée est inférieure à deux ans, moyen terme s'étendant de 3 à 5 ans et enfin ceux dit à long terme, c’est à dire un placement allant au-delà de 5 ans.
Ainsi, le choix de la durée varie en fonction des besoins et objectifs/souhaits de l’investisseur.
Revenant sur le court terme, les principaux besoins auxquels un tel placement répond sont la protection d’un capital placé et, par la suite, la possibilité de le retirer facilement. Les exemples que l’on peut noter sont le livret d'épargne, le compte épargne logement (CEL), le plan épargne logement (PEL) ou bien l’assurance-vie fonds euro qui offre un rendement légèrement supérieur aux livrets.
Enfin, bien qu’un placement à moyen ou long terme puisse être accompagné/récompense d’un revenu plus élevé, il est nécessaire de choisir un type de placement optimal par rapport au profil d’investisseur. Ainsi, deux familles regroupent ces différents types de placements financiers.
Les placements financiers sans capital garanti, comportant ainsi plus de risques mais offrant potentiellement des rémunérations plus avantageuses (e.g unité de compte ou plan épargne en actions).
Goodvest et l’approche pilotée par les thèmes
Pour déterminer si le placement est bien adéquat, il faut réaliser un profil d’investisseur en adéquation avec ses besoins et aussi ses valeurs. Ce profil va ensuite déterminer la durée, la nature et le type de support financier qu'il faudra choisir. Ainsi, la jeune start-up Goodvest permet d'investir dans des fonds responsables et des projets durables.
Ainsi, les projets d'investissement s'articulent autour de 6 thèmes : l’eau, la santé, la transition climatique, l'égalité des genres, les pays émergents, et les nouvelles énergies. Contrairement aux idées reçues concernant l'investissement durable qui signifiait échanger du rendement financier contre des valeurs morales, celui-ci présente en fait des rendements meilleurs que ceux des indices de référence traditionnels.
Ainsi, les valeurs seront en accord avec les diverses thématiques. Il y aura ainsi une totale transparence sur la composition des fonds d'action, leur empreinte carbone et les frais associés. Prenant très à cœur l’engagement des fournisseurs, ces derniers sont signataires des PRI (Principes pour l’Investissement Responsable), et ils votent souvent sur des sujets de gouvernance d’entreprise et engagent le dialogue.
Goodvest s’engage également à rendre l’investissement accessible pour tous, et autorise l’ouverture d’un compte rapidement depuis n’importe où, pour un montant d’investissement minimum faible et des frais parmi les plus bas du marché.
Enfin, dans l’optique d'être aussi conforme que possible aux principes du développement durable, leurs fonds sont axés sur les objectifs des Nations Unis tel qu’assurer, d’ici à 2030, l’accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable ou encore d’accroître nettement la part de l’énergie renouvelable dans le bouquet énergétique mondial.
Pour finir, les fonds sont régis par des sociétés de gestion et les portefeuilles construits par une équipe d'experts, garantissant une diversification (géographiquement, sectoriellement…), mais également rééquilibrés lorsque nécessaire.