Blog
financement participatif
11 février 2022

Le financement participatif, comment ça marche ?

Argent

Encore désigné sous le terme anglais de crowdfunding, le financement participatif est un système de collecte de fonds pour permettre à des entrepreneurs de réaliser leurs projets. Pouvant revêtir diverses formes, ce dernier peut être adopté dans divers secteurs d’activité de la société. Découvrez dans cet article l’essentiel sur les financements participatifs.

Quelles sont les différentes formes de financements participatifs ?

Aujourd’hui, divers domaines sollicitent des financements participatifs. L’un des plus importants d’entre eux est celui des énergies renouvelables. Les projets en faveur de la transition énergétique rencontrent presque tous un obstacle majeur : celui lié au financement. Les financements participatifs ne sont pas tous identiques. Les plus importants d’entre eux sont ici évoqués.

Le crowdfunding sous l’aspect d’un don

En matière de financement participatif, le don est la première modalité que l’on peut envisager. Dans la pratique, un entrepreneur ayant élaboré un projet viable sollicite un appui financier de la part de la communauté pour parvenir à concrétiser sa vision. En contrepartie de ce financement, ce dernier propose éventuellement aux personnes qui l’ont soutenu des récompenses qui peuvent varier en fonction du don fait par chaque participant.

Le crowdlending

Le mot « crowdlending » est employé pour désigner le prêt participatif. Si la première modalité du financement participatif évoquée est un don, le prêt participatif quant à lui n’en est pas un. Quel est donc son mode de fonctionnement  ?

En réalité, des individus lambda décident de prêter une partie de leurs économies à des sociétés en pleine naissance. Tout en suivant les normes définies par un contrat signé, ces entreprises se chargeront par la suite de rembourser dans le temps chacun d’entre eux tout en payant des intérêts préalablement définis. Il est donc question d’une forme de placement qui permet à l’investisseur de récupérer son capital avec des intérêts et à l’entrepreneur de démarrer ses activités même avec très peu de fonds personnels.

Le crowdequity

Communément appelé investissement en capital, le crowdequity est la troisième forme de financement participatif la plus adoptée. Avec ce dernier, des particuliers ont la possibilité d’investir dans une entreprise qui leur convient, sous réserve d’obtenir par suite une portion non négligeable du capital de la structure. Contrairement au prêt participatif, le crowdequity ne fait pas de vous un créancier de l’entreprise, mais vous posséderez plutôt une partie du capital de l’entreprise.

Quels sont les domaines liés au financement participatif ?

Aujourd’hui, divers domaines sollicitent des financements participatifs. L’un des plus importants d’entre eux est celui des énergies renouvelables. Les projets en faveur de la transition énergétique rencontrent presque tous un obstacle majeur : celui lié au financement.

Pour une entreprise, qu’elle soit grande ou petite, se procurer de nouvelles unités pour la production d’énergies est une dépense trop lourde à porter. D’ailleurs, selon les experts cela coûterait plusieurs millions d’euros. C’est à ce moment que le financement participatif s’illustre comme étant la clé tant recherchée, pour compléter aisément les cotisations privées et publiques en faveur des énergies renouvelables.

Toutefois, il n’y a pas que le domaine des énergies renouvelables qui nécessite le crowdfunding. D’autres secteurs encore comme l’immobilier, le social ou les transports exigent aussi cette forme d’investissements pour les grands projets.

Le crowdfunding dans la mode

Le crowdfunding est par exemple de plus en plus présent dans le secteur de la mode. En tant que moyen de financement responsable, il permet à de jeunes marques soucieuses de suivre une démarche éthique, de se lancer tout en donnant du sens à leur projet. C’est le cas de Pachamama, une marque française de maroquinerie éthique. Elle a eu recours au financement participatif pour donner naissance à ses sacs à dos en cuir. Ce système de financement a permis à Pachamama de récolter les fonds nécessaires à la première production de ses sacs à dos urbains.

Quels sont les risques liés au financement participatif ?

À l’instar de nombreuses autres formes d’investissements, le financement participatif présente lui aussi quelques limites qu’il est essentiel d’évoquer. En réalité, ne pas en tenir compte pourrait vous réserver des surprises assez désagréables. Dans un premier temps, retenez que certains risques sont assez généraux et propres à tous les types de financements participatifs. Les plus importants d’entre eux sont : la faillite du projet et les conflits d’intérêts.

D’une part, la faillite est un risque constamment présent, peu importe la modalité de financement participatif que vous choisissez. En cas d’échec du projet, les pertes sont ressenties par l’ensemble de la chaîne à compter de l’entrepreneur, jusqu’aux investisseurs. Au regard de cela, il est toujours important d’apprécier objectivement chaque projet qui vous est soumis avant même d’y investir.

D’autre part, retenez que les conflits d’intérêts surviennent généralement au moment du partage des récompenses ou encore du capital. Lorsqu’ils ne sont pas bien gérés, ils peuvent parfois donner lieu à des contentieux juridiques assez houleux. Pour cette raison, l’idéal est de toujours s’assurer de la pertinence et de l’équité de la base juridique d’un système de crowdfunding, avant de s’y lancer.

Dans un second temps, tous les autres risques qui peuvent être évoqués en la matière sont assez propres à chacune des options de financement. Prenez donc soin de découvrir ceux qui sont associés à la modalité que vous aurez spécialement choisie.