Qu’est ce que l’ADIE ?
L’ADIE (Association pour le droit à l'initiative économique) est une association française crée en 2005. Elle a pour but d’aider les personnes qui sont traditionnellement exclues du système bancaire classique et du marché de l’emploi, à créer leur propre entreprise grâce au micro-crédit. Reconnue d’utilité publique l’ADIE permet donc à des personnes sans emploi, sans diplôme ou sans formation de bénéficier d’une aide et d’un accompagnement à la création de leur entreprise via l’octroi d’un micro-crédit. Elle agit sur tout le territoire français et elle accompagne les futurs entrepreneurs quel que soit leur secteur d’activité.
Comment l’ADIE accompagne les entrepreneurs ?
Lorsqu’une personne s’adresse à l’ADIE, elle sera accompagnée à chaque étape de la création de son entreprise L’ADIE propose également une formation gratuite d’une à deux semaines afin de créer son entreprise. Puis, lors d’un entretien avec un spécialiste, l'entrepreneur est accompagné pour évaluer ses besoins en financement et chiffrer son projet. L’ADIE octroie des micro-crédits d’un montant maximum de 10.000 euros remboursables sur une période de 6 à 36 mois avec un taux d'intérêt fixe à 7,45%. Tout au long de l’année, les nouveaux entrepreneurs peuvent participer à des ateliers et à des webconférences.
Qui peut bénéficier d’une aide de l’ADIE ?
Étudiant, auto-entrepreneurs, retraité ou encore salarié en recherche d’emploi, toute personne ayant un projet de lancement d’une entreprise, motivée et prête à s’investir, ayant un besoin de financement de moins de 10.000 euros et qui ne peut pas s’adresser une banque, peut faire appel à l’ADIE.
Il existe également des échéances réparties par trimestre, on parle alors de trimestrialités ou par an, appelées annuités. Le terme de mensualité va également différer selon le type de prêt. Pour un prêt classique, l’emprunteur va payer les coûts du crédit avec les mensualités, et le capital est payé en une seule fois à l’échéance. Pour le crédit amortissable en revanche, les mensualités vont comporter d’une part le remboursement des coûts du crédit et d’autre part, du capital.