Le financement participatif, ou “crowdfunding” de son anglicisme, est né au 18e siècle et s’est diversifié avec l’essor d’internet au début des années 2000.
Qu’est-ce que c’est ?
C’est un outil de collecte de fonds en dehors des circuits financiers institutionnels (notamment bancaires) afin de financer un projet via une plateforme en ligne. Il est alors dit “désintermédié” et permet à un ensemble de contributeurs de choisir collectivement de financer directement et de manière traçable des projets identifiés.
C’est un outil de financement alternatif qui fait appel à des ressources financières auprès des internautes afin de financer un projet, qui peut être par exemple philanthropique, social, innovant, ou encore écologique !
“En France, le financement participatif est en développement constant depuis plusieurs années, passant de 167 millions d’euros collectés en 2015 à plus d’un milliard d’euros en 2020.” financeparticipative.org
Comment ça marche ?
Les projets participatifs pour investir dans des projets écologiques sont proposés sur une plateforme comme celle de Lumo. N’importe qui a la possibilité d’investir en toute liberté. Pour se faire, l’internaute sélectionne l’un des projets proposés et place la somme de son choix, à partir de 50€ chez Lumo, pour alimenter la collecte.
Selon la plateforme, cela peut prendre la forme d’un don, de contreparties, de prêts rémunérés ou de participations dans l’entreprise. Cela permet aux porteurs de projets de récolter des fonds auprès d’un large public.
Les nombreux bénéfices qu’il apporte
Pour un porteur de projet
Ce mode de financement est généralement utilisé en complément d’autres outils de financement comme des prêts d’honneur, des emprunts bancaires, des micro-crédits… C’est également un bon outil de communication afin de se constituer une communauté qui soutient le projet en question ou pour le tester auprès d’une cible donnée.
Pour un investisseur
Sur la plateforme Lumo par exemple, l’investissement est gratuit et sans frais d’entrée ni de gestion, avec un rendement attractif.
Il permet d’investir en direct, en circuit court, afin d’être autonome, de faire son propre choix d’épargne en choisissant le projet qui compte pour soi.
Une épargne éthique, qui a du sens, c’est le credo de Lumo. Dès lors, tout le monde a la possibilité de devenir acteur de la transition énergétique en soutenant des projets d’entreprises qui œuvrent pour un monde plus durable, plus respectueux et plus juste ; comme dans des projets d’installations d’énergies renouvelables tels que l’hydro, l’éolien, ou encore la méthanisation avec le biogaz…
L’investissement en question contribuera à financer un plan ambitieux, valoriser une surface inutilisée ou encore maintenir et développer des filières locales ainsi que des emplois en France. Le tout en constituant ou diversifiant son patrimoine et en générant un complément de revenu.
Un outil règlementé
Enfin, le financement participatif est un outil règlementé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) qui, se partagent des missions de contrôle.
En 2020, le Parlement européen a approuvé de nouvelles règles permettant aux plateformes de financement participatif de fournir des services dans tout le marché unique de l‘Union européenne (UE) : les régimes actuels de conseiller ou intermédiaires en financement participatif doivent bientôt disparaître au profit d’un nouveau statut unique.
Pour aller plus loin, vous pouvez parcourir le Guide du financement participatif à destination du grand public (2017).