Quel prêt pour un agrandissement de maison ?
Vous envisagez des travaux d'agrandissement d'un budget inférieur à 75 000 euros ? La solution la plus optimale est de souscrire un crédit affecté aux travaux, aussi appelé "prêt travaux". Comme pour tout crédit affecté, le montant accordé par la banque ou l'organisme de crédit ne peut financer que des travaux dans la résidence.
L'emprunteur doit justifier l'utilisation de la somme avec un devis, une facture et/ou un bon de commande de l'entreprise. Concernant les caractéristiques de ce prêt pour agrandir son logement, le montant maximal accordé est de 75 000 euros. Aussi, la durée de remboursement peut aller jusqu'à 10 ans (ou plus selon le dossier de l'emprunteur). Le taux d'intérêt est déterminé par l'organisme de prêt.
À noter qu'en plus de financer les travaux pour agrandir sa maison, ce crédit à la consommation est aussi une solution pour le financement des travaux :
- les travaux de construction
- un projet de rénovation du logement (résidence principale ou secondaire)
- l'agrandissement de la surface de la résidence
- les travaux de type isolation des combles
- la surélévation d'une partie de la maison
Pour souscrire à ce plan de financement, vous pouvez déposer un dossier auprès d'une banque ou d'un établissement de crédits. Les conditions d'accession au financement et le coût sont déterminés par la maison de crédit choisie.
Comment financer une extension de maison ?
En plus de la solution de financement vue ci-dessus, d'autres prêts à la consommation existent pour votre projet de construction.
- Le prêt personnel : l'avantage de ce prêt est que l'emprunteur peut utiliser librement les fonds accordés, dans la limite de 75 000 euros.
- Le crédit renouvelable (ou crédit revolving) : l'emprunteur peut disposer d'un montant réutilisable au fur et à mesure du remboursement. Ces prêts sont intéressants en cas de financement de divers projets de rénovation ou construction.
- Le microcrédit personnel : utile seulement pour des petits travaux, dont le coût ne dépasse pas 5 000 € avec une durée maximale de 36 mois pour le remboursement.
Pour faire votre choix, tout dépend du coût et du type de projet personnel. Une fois ce coût déterminé, notre conseil est de faire une simulation de prêt en ligne. Cette simulation est une étape importante pour vous aider à choisir le meilleur plan de financement grâce à un comparateur en ligne.
Souscrire un prêt immobilier pour financer des plus gros travaux
Pour une extension dont le coût est supérieur à 75 000 euros, souscrire un prêt immobilier est nécessaire pour financer cette opération. Cette solution permet à l'emprunteur de bénéficier d'un taux d'intérêt plus intéressant que les crédits à la consommation.
Le montant accordé (minimum 75 000 euros) peut servir à financer la construction ou l’achat d'un bien immobilier. Il peut donc être utilisé pour agrandir le logement en question.
La seule vraie contrainte du prêt immobilier est que l'emprunteur doit fournir des garanties, notamment une hypothèque sur le bien concerné par les travaux (ou autre sûreté équivalente), une caution, apport personnel ou une assurance emprunteur. Ces garanties, notamment l'assurance emprunteur, augmentent le coût total du prêt immobilier.
Ajoutons que l'emprunteur doit justifier le montant emprunté destiné aux travaux. Pour cela, tout document concernant les travaux d'extension à réaliser sont à joindre dans le dossier : bon de commande, devis, facture, plan des travaux, etc. Souvent, la banque verse directement les fonds sur le compte bancaire du professionnel qui réalise les travaux.
Quelles sont les aides disponibles pour un agrandissement ?
En plus des crédits à la consommation et du prêt immobilier, vous pouvez bénéficier de différentes aides. Notez que ces aides sont accessibles selon votre situation, le montant de vos ressources et la nature des travaux envisagés.
Les aides de l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat (ANAH)
L'Anah propose le financement de travaux de rénovation énergétique. Le dispositif s'adresse aussi bien aux propriétaires occupants et bailleurs qu'aux locataires. L'octroi de cette aide est soumis à des conditions de ressources, l'étude du dossier se base donc sur des critères de revenus du bénéficiaire. Aussi, le logement concerné doit avoir plus de 15 ans.
Les travaux peuvent concerner notamment la rénovation de l'isolation ou du système de chauffage et l'aménagement des combles. Pour que votre demande soit acceptée, le montant des travaux doit être supérieur à 1 500 euros. Aussi, ils doivent être réalisés par un professionnel reconnu garant de l'environnement (RGE).
La prise en charge de l'Anah dépend du statut du bénéficiaire :
Propriétaire occupant avec revenus modestes : 35% du montant des travaux HT, dans la limite de 7 000 €.
Propriétaire occupant aux revenus très modestes : 50% du montant des travaux HT dans la limite de 10 000 €.
Propriétaire bailleur : 25% du montant des travaux HT, avec un plafond de 15 000 €. Aussi, il est possible de bénéficier d'une déduction fiscale de 30% à 60% sur les revenus fonciers.
Le prêt à taux zéro (ou PTZ)
Le principal avantage du PTZ est qu'il est exonéré d'intérêt (taux zéro). Les logements construits depuis plus de 2 ans sont éligibles à cette aide. Ce prêt sert à financer les travaux de rénovation énergétique contribuant à la réduction des consommations d'énergie du logement.
Le montant du PTZ peut atteindre 30 000 €, avec un remboursement échelonné sur 10 ans maximum. La maison peut être aussi bien une résidence principale que secondaire.
Bon à savoir :
Vous pouvez vous renseigner auprès de l'Adil (Agence Départementale pour l'Information sur le Logement) pour votre projet d'agrandissement.
Les autres prêts aidés et dispositifs du gouvernement
Nous pouvons citer d'autres prêts avantageux et aides pour agrandir sa maison :
- Le prêt travaux d'agrandissement d'Action Logement : 20 000 € maximum avec un taux d'intérêt fixe de 0,5%. Il s'adresse aux propriétaires-occupants disposant d'une résidence principale.
- Le prêt d'amélioration de l'habitat de la CAF (Pah) : peut couvrir jusqu'à 80% des dépenses prévues, dans la limite de 1 067,14%. Le taux d'intérêt est de 1% et la durée de 3 ans.
- Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) : aide versée par les fournisseurs d'énergie (électricité, gaz, etc.). Retrouvez les conditions d'obtention sur le site du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie.
- Les aides des collectivités locales : ces aides sont propres à chaque ville. Le but est d'inciter les propriétaires à rénover leur logement, en échange d'une exonération de taxe foncière.
- Le prêt "pass-travaux" : jusqu'à 8 000 € avec une durée maximale de 10 ans. Il n’est plus possible d’en bénéficier aujourd’hui.
Le chiffre : 2,58%
C'est le TAEG moyen pour un crédit travaux.