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Quelle durée entre deux rachats de crédits ? Nos conseils pour bien enchaîner.

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Les informations ci-contre sont générales et fournies à titre indicatif uniquement. Elles ont seulement vocation à donner un aperçu de certains types de financement. Il ne s’agit pas d’une description des activités de Finfrog. La responsabilité de Finfrog ne saurait être engagée sur la base de ces informations, qui ne doivent en aucun cas être considérées comme du conseil. Finfrog est un intermédiaire en financement participatif. Par conséquent, les prêts sont financés par des particuliers et non par Finfrog. Finfrog n'accorde pas directement de crédit, mais intermédie des prêts entre particuliers.
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Peut-on vraiment faire plus d’un rachat de crédits ? Est-ce une solution efficace pour retrouver de l’oxygène ou un piège qui aggrave la dette ? De plus en plus d’emprunteurs s’interrogent sur la possibilité de regrouper à nouveau leurs crédits, quelques mois ou années après une première opération. Si la loi ne fixe aucun délai strict, les banques, elles, se montrent bien plus prudentes. Quels sont les critères à remplir ? Y a-t-il des offres spécifiques ? Et surtout : dans quels cas cette stratégie peut-elle réellement fonctionner ? On fait le point, sans détour.

Quel est le délai possible entre deux rachats de crédits ?

Suite à un rachat de crédits, on peut être amené à en refaire un pour baisser ses mensualités ou pour réaliser un nouveau projet. Ce nouveau projet nécessite un certain budget. Vous devez donc baisser votre taux d’endettement pour obtenir un nouveau financement.

Légalement, il n’existe aucun délai minimum imposé entre deux rachats de crédits. Malgré tout, les conseillers vous recommandent au moins un délai d’un an entre ces deux opérations. Dans certains cas, l’emprunteur peut attendre moins longtemps, notamment si son endettement est expliqué par un accident de la vie qui change sa situation personnelle, par exemple.

Le fait d’attendre au moins 1 an vous permet de constater si l’évolution des taux d’intérêt (TAEG) est favorable à votre situation. Grâce à une analyse approfondie, vous évitez aussi de payer une nouvelle fois les frais de cette opération. Évitez également d’avoir recours à d’autres crédits, ils pourraient déséquilibrer votre budget. Pour bénéficier d’un meilleur taux de crédit, le plus judicieux est de négocier avec sa banque.

Lorsque vous faites une demande de rachat de crédit, vous devez ensuite attendre une réponse (favorable ou non) de la part de l’organisme prêteur. Le délai moyen est entre 3 et 5 jours. Ce temps d’attente est nécessaire pour que l’organisme étudie votre demande, votre profil d’emprunteur et votre dossier complet. Il faut donc veiller à fournir tous les documents justificatifs demandés. En cas de dossier incomplet, le délai sera bien plus long. Généralement, les pièces demandées sont : 

  • Justificatif d’identité
  • Justificatif de domicile
  • Dernier avis d’imposition
  • 3 derniers bulletins de salaire / pension retraite ou relevé URSSAF si freelance
  • Le détail des dettes à regrouper
  • Si vous êtes propriétaire, le titre de propriété


A noter que pour le rachat de prêt hypothécaire, le délai est plus long et se situe autour de 6 semaines. Ce délai plus long s’explique par la nécessité de passer par un notaire pour cette opération. Sa signature est nécessaire pour valider le rachat.

Combien de fois peut-on regrouper ses crédits ?

En théorie, aucune loi ne limite le nombre de rachats de crédits qu’un emprunteur peut réaliser au cours de sa vie. Il est donc parfaitement possible de regrouper ses crédits plusieurs fois, tant que les établissements financiers acceptent votre demande. Toutefois, dans la pratique, plus les opérations s’enchaînent, plus elles deviennent difficiles à obtenir.

À partir du deuxième ou troisième rachat, les banques étudient votre dossier avec une attention renforcée. Elles scrutent notamment votre taux d’endettement, la qualité de vos remboursements passés, et surtout la justification de cette nouvelle demande. En clair, regrouper ses crédits à répétition peut être perçu comme un signal d’alerte budgétaire.

Notre conseil : avant de faire une nouvelle demande de regroupement, assurez-vous d’avoir stabilisé votre situation financière. Vous devez aussi faire le point sur vos besoins réels. Une simulation de rachat ou un accompagnement par un courtier peut vous éviter une opération coûteuse et mal calibrée. Vous trouverez ainsi la meilleure offre selon vos critères : taux d’intérêt, mensualités réduites, garanties adaptées, assurance emprunteur complète, etc.

Dans quel cas faire un regroupement de crédits ?

Un regroupement de crédits peut être envisagé à tout moment, mais il est plus pertinent lorsque certaines conditions sont réunies. En effet, bien qu’aucun délai légal ne vous empêche de faire racheter vos prêts à la consommation ou immobiliers, toutes les périodes ne sont pas forcément opportunes.

Voici les cas où le regroupement de crédits peut réellement être avantageux :

  • Taux d’emprunt plus attractifs : si la différence entre votre taux actuel et les taux du marché dépasse 1 point, l’opération peut réduire significativement le coût total du crédit.
  • Plusieurs crédits en cours (auto, personnel, travaux…) : regrouper vos prêts permet de simplifier votre gestion financière avec une mensualité unique, souvent plus légère.
  • Revenus stables et garanties solides : être en CDI, percevoir des revenus réguliers ou disposer d’un bien immobilier facilite l’acceptation de votre dossier.
  • Besoin de retrouver de la marge budgétaire : si vos mensualités pèsent trop lourd, un regroupement permet d’allonger la durée du remboursement pour souffler un peu.

Bon à savoir : évitez de lancer un regroupement trop tôt après la souscription de vos crédits. Attendez que les frais initiaux soient partiellement amortis, et assurez-vous que les économies générées couvrent bien les frais de la nouvelle opération.

Le délai de déblocage des fonds lors d’un rachat de crédit

Le délai de déblocage des fonds dépend du type de rachat de crédit souscrit (consommation ou immobilier) et de l’établissement prêteur. En moyenne, comptez entre 10 et 30 jours pour voir les fonds effectivement transférés.

Étapes clés avant le déblocage :

  1. Montage et validation du dossier : l’organisme analyse votre situation financière (revenus, charges, taux d’endettement).
  2. Acceptation de l’offre : vous recevez une offre de prêt à signer, avec un délai légal de réflexion obligatoire de 10 jours minimum (article L313-34 du Code de la consommation).
  3. Délai de rétractation (loi Lagarde) : pour un rachat de crédit conso, un délai supplémentaire de 14 jours calendaires est prévu après l’acceptation, sauf renonciation expresse.

Délai moyen selon les cas :

  • Rachat de crédits conso : déblocage sous 15 à 20 jours en moyenne.
  • Rachat de crédit immobilier : le processus est plus long (jusqu’à 30 à 45 jours), notamment à cause des formalités notariales.

Par ailleurs, pour accélérer l’opération, veillez à fournir un dossier complet et à jour dès le départ. Certaines plateformes 100 % en ligne permettent un traitement plus rapide, avec un déblocage possible sous 48 à 72h après acceptation finale.

Les critères étudiés par les banques pour un second rachat

Si vous envisagez un deuxième rachat de crédits, sachez que les banques se montrent plus exigeantes qu’au premier regroupement. Elles analysent plusieurs critères pour s'assurer de la faisabilité et de la viabilité de l'opération :

Taux d’endettement actuel

Les établissements prêteurs vérifient si votre taux d’endettement reste dans une limite acceptable après le futur rachat. En général, il ne doit pas excéder 35 % de vos revenus nets, assurance incluse. Un taux déjà élevé ou une opération précédente inefficace peut constituer un frein.

Comportement de remboursement

Les banques scrutent également votre historique bancaire : retards de paiement, incidents de remboursement, fichage FICP ou FCC… Tout comportement perçu comme à risque peut entraîner un refus, ou au mieux, une offre à des conditions moins avantageuses.

Évolution des revenus ou stabilité professionnelle

La stabilité de vos revenus joue un rôle clé. Un contrat en CDI, une ancienneté professionnelle solide ou une hausse de revenus depuis le premier rachat sont autant d’éléments rassurants pour les banques. À l’inverse, une situation précaire peut nuire à votre dossier.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, appuyez votre demande avec des justificatifs solides et, si possible, l’accompagnement d’un courtier spécialisé en rachat de crédits.

Deuxième rachat : dans quels cas est-ce pertinent ?

Effectuer un deuxième rachat de crédits peut être judicieux dans certains contextes bien précis. Attention cependant : cette opération doit répondre à une logique financière claire et être envisagée comme un levier d’ajustement, non comme une fuite en avant.

Une séparation, un départ à la retraite, ou même une naissance peuvent impacter votre équilibre budgétaire. Si vos mensualités deviennent trop lourdes par rapport à vos nouveaux revenus, un second regroupement peut permettre de les ajuster à votre nouvelle capacité de remboursement.

Aussi, un projet important (achat de véhicule, travaux, études…) ou un imprévu coûteux (panne, frais médicaux, dette imprévue) peuvent justifier un second rachat. Intégrer une trésorerie complémentaire permet alors de lisser l’effort financier dans une mensualité unique.

Si le premier rachat de crédit a été réalisé à un moment peu favorable (taux élevé, durée mal choisie, frais excessifs), ou si votre situation s’est améliorée depuis, un second rachat peut être une opportunité pour réajuster les paramètres : taux plus avantageux, durée réduite, assurance renégociée…

Existe-t-il des offres spécifiques pour un second rachat ?

Oui, certaines offres de rachat de crédits sont spécialement conçues pour répondre aux profils ayant déjà effectué une première opération de regroupement. Mais toutes ne se valent pas, et les conditions peuvent être plus strictes.

Certains établissements bancaires ou intermédiaires spécialisés se positionnent sur les demandes dites "sensibles" : emprunteurs à l’endettement élevé, profils instables ou ayant connu des incidents bancaires (FICP, FCC). Ces acteurs disposent souvent de solutions sur mesure avec une approche plus souple, mais à des conditions souvent moins avantageuses.

Un second rachat peut inclure une trésorerie complémentaire ou nécessiter une garantie hypothécaire pour sécuriser l’opération. Certains organismes conditionnent leur accord à la présence d’un co-emprunteur, d’un revenu stable ou d’un patrimoine (bien immobilier, épargne…).

Méfiez-vous des offres trop faciles, promettant un rachat "sans conditions" ou à taux irréalistes. Les faux courtiers et sites frauduleux ciblent particulièrement les emprunteurs en difficulté. Avant de vous engager, vérifiez toujours l'immatriculation de l’organisme à l’ORIAS et privilégiez des partenaires reconnus.

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